
Comment choisir un traducteur pour votre article scientifique ? Cet article va se consacrer sur la traduction en anglais des ouvrages scientifiques dans la perspective d’une publication.
Quand on est chercheur, publier ses travaux dans un ouvrage est une grande étape non négligeable pour sa carrière.
Cette publication vous permet de présenter vos travaux, atteindre une audience plus large, et même créer de nouvelles opportunités, donnant lieu à de futures collaborations, voire des financements.
De plus, dans le monde scientifique, le nombre d’articles et de livres publiés vous met en valeur, vous et vos travaux. Selon la notoriété de la revue ou la maison d’édition qui accepte votre travail, ces publications sont la preuve de la qualité de votre démarche.
En effet, le monde de la recherche est très exigeant et tout le monde ne parvient pas à se faire publier.
Pourquoi traduire son ouvrage scientifique en anglais

Il est de plus en plus important de faire publier ses travaux en anglais. En effet, la langue anglaise n’a jamais cessé d’être considérée comme la langue de sciences. Aujourd’hui encore, cette langue jouit d’un quasi-monopole en ce qui concerne l’écriture scientifique.
Cela tient en partie au fait qu’énormément de personnes parlent ou comprennent cette langue — on parle d’une langue internationale — et aussi qu’un grand nombre de journaux et de maisons d’édition les plus cotées sont anglophones.
Publier son livre en anglais permet donc à un chercheur de partager ses travaux avec le plus grand nombre et d’ajouter une « dimension internationale » à son CV. Il a un impact sur son avancement professionnel et influence sa capacité à obtenir des subventions pour ses futurs travaux de recherche.
Cela dit, de nombreux chercheurs ne peuvent pas s’occuper de la traduction de leur ouvrage seul. Cela peut être dû à un manque de temps ou de compétence, ce qui signifie qu’il faut faire appel à un traducteur professionnel capable de traduire leurs livres.
Mais traduire un ouvrage scientifique ne demande pas le même travail que traduire des œuvres de fiction. C’est pour cela qu’il faut faire attention dans le choix du traducteur, pour la traduction de votre ouvrage scientifique.
Traducteur article scientifique : Comment sélectionner un traducteur pour la traduction d’un ouvrage scientifique en anglais ?

Il n’est pas toujours facile de savoir comment sélectionner le meilleur traducteur pour son ouvrage en anglais. Voici ce qu’il faut prendre en compte quand vous cherchez à faire traduire vos travaux scientifiques.
1) Choisir un traducteur expérimenté pour traduire votre ouvrage en anglais
Si vous recherchez un travail professionnel, il faut travailler avec des professionnels. Renseignez-vous sur les compétences de votre traducteur. A-t-il/elle déjà effectué un travail semblable ? Un site Internet ? Avez-vous les références de personnes avec qui il/elle a travaillé ?
La première chose est de choisir la bonne personne pour votre projet.
2) Choisir un traducteur qui connaît bien le monde de la recherche
Vous le savez déjà — le monde de la recherche a son propre style. L’écriture scientifique en anglais a ses propres règles, et votre traducteur doit les connaître.
Par exemple, Un bon traducteur ne crée pas de mots inexistants quand ceux-ci n’existent pas, il trouve un moyen d’exprimer le message que vous souhaitez passer en utilisant des mots compréhensibles pour le public cible.
Aussi, votre traducteur doit pouvoir facilement comprendre votre texte en français pour pouvoir le traduire de façon le plus appropriée à un public anglophone.
En somme, il ne suffit pas de choisir un traducteur, il faut que celui-ci puisse bien comprendre le monde de la recherche et les règles en vigueur pour l’écriture scientifique en anglais.
3) Discuter avec votre traducteur
Faire traduire un ouvrage scientifique est un grand projet, et il ne faut donc pas se précipiter lors du choix de votre traducteur. Prenez contact avec lui pour présenter votre projet et discutez de vos attentes. Posez-lui des questions et écoutez ses réponses.
De la même façon que c’est un grand projet pour vous, traduire un ouvrage est une grande opportunité aussi pour un traducteur. Il faut qu’il se sente à l’aise avec votre sujet, et que son emploi du temps lui permette d’accepter un travail d’une telle ampleur.
Prendre contact avec votre traducteur permet aux deux côtés de discuter de la faisabilité de votre projet de traduction d’un ouvrage en anglais.
4) Choisissez un traducteur qui traduit du français vers l’anglais
Malgré de nombreuses années passées en France et la rédaction d’une thèse en français, je me sens incapable de traduire un ouvrage scientifique vers le français.
Personnellement, je suis d’avis qu’un bon traducteur traduit vers sa langue maternelle, car il est plus facile de prendre en considération les subtilités de celle-ci.
Chaque langue a ses propres règles et celles-ci ne sont pratiquement jamais les mêmes. Un bon article scientifique traduit en anglais doit paraître naturel. Il faut qu’il soit facile à suivre.
Un mot peut être correct d’un point de vue grammatical, mais s’il ne s’agit pas du mot juste pour un public anglais. Votre message sera ainsi perdu.
Traducteur article scientifique : comment réduire les coûts ?

Un des plus grands défis lorsqu’il s’agit de la traduction des ouvrages scientifiques est lié au prix de la traduction. De nombreux chercheurs n’ont simplement pas les moyens de payer un traducteur professionnel, et sans le soutien de leur laboratoire, entreprendre un tel travail peut sembler impossible.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des astuces pouvant vous permettre de réduire les coûts de traduction.
Voici cinq choses que vous pouvez faire si vous souhaitez baisser le prix de la traduction de votre ouvrage.
- Prévoyez beaucoup de temps
Ayant travaillé de nombreuses années avec des chercheurs de toute discipline, j’ai appris très tôt que ces derniers sont les rois de la « dernière minute » 😊.
Il n’est pas rare pour un chercheur de demander une traduction pour un article qu’il doit présenter à un colloque dans deux jours, ou même de demander s’il est possible de recevoir la version anglaise de son texte sous 24 heures.
Quoique cela pourrait marcher pour la traduction de courts résumés, cela ne fonctionne jamais pour les articles pour la simple raison que la plupart des traducteurs ont une liste d’attente.
Aussi, la traduction d’un article destiné à la publication doit toujours être relue par un tiers, ce qui implique qu’il faut plus de temps pour ce type de travail.
Traduire un ouvrage, c’est encore plus compliqué. Si vous demandez à votre traducteur un « travail urgent », cela signifie qu’il ne pourra plus accepter d’autres projets, ce qui se reflètera dans les tarifs proposés.
Le moyen le plus efficace de réduire le coût de votre traduction est de prévoir suffisamment de temps. Cela permet à votre traducteur de vous proposer des prix avantageux, car il peut assurer votre travail sans pour autant négliger les autres chercheurs avec qui il travaille.
Plus le texte à traduire est long, plus il vous sera possible de négocier les tarifs de traduction, surtout si vous laissez du temps à votre traducteur.
2) Traduisez votre ouvrage scientifique vous-même
Traduire son ouvrage scientifique soi-même peut être une bonne idée. Toutefois, il faut posséder une bonne maitrise de l’anglais, des expressions anglaises utilisées couramment dans votre champ et des règles en vigueur pour l’écriture scientifique.
Cela dit, assurer sa propre traduction quand l’on n’est pas traducteur professionnel n’est pas chose aisée.
Si la version anglaise de votre texte comporte beaucoup trop de fautes et des maladresses qui nécessitent une grande réécriture, faire corriger votre ouvrage peut vous coûter plus cher que de le faire traduire.
Si vous êtes sûr d’avoir ce qu’il faut pour traduire votre ouvrage vous-même, il est important de faire appel aux services d’un relecteur professionnel une fois votre traduction achevée.
3) Traduisez vos tableaux vous-même
De façon générale, les références ne sont jamais à traduire et ne sont donc pas comptabilisées dans le nombre de mots à traiter. Cela dit, les tableaux sont souvent à traduire et assurer ce travail vous-même peut faire baisser la facture de la traduction de votre ouvrage scientifique.
4) Aller à l’essentiel
Contrairement à l’écriture des textes scientifiques en français, une des « règles de base » dans l’écriture scientifique en anglais, c’est « d’aller à l’essentiel ». Cela signifie privilégier les phrases claires et courtes.
Réduire la longueur de votre texte peut donc non seulement aider à réduire le prix de sa traduction, mais également vous aider à préparer votre ouvrage pour un public anglophone et à faciliter sa traduction.
Avant de le soumettre à un traducteur scientifique, lisez-le attentivement afin de déterminer ce que vous pouvez modifier. Les astuces suivantes peuvent vous être utiles :
- Enlevez toutes les répétitions inutiles ;
- Simplifiez vos phrases et privilégiez une écriture claire ;
- Enlevez tout ce qui n’est pas à traduire, par exemple les références.
Êtes-vous à la recherche d’un traducteur professionnel pour la traduction de votre ouvrage scientifique ? Vous êtes au bon endroit.
Chercheuse et traductrice, j’ai plus de dix ans d’expérience dans la traduction d’articles et d’ouvrages scientifique vers l’anglais. Contactez-moi pour discuter de votre projet et déterminer comment travailler ensemble.
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